Rupture, vous avez disrupture?
8 avril 2015, 6 h 28 mi
Filed under: Actualité et nouveautés

Contribution au livre collectif du THINK TANK LES MARDIS DU LUXEMBOURG

Ruptures, fractures, sutures

Pour Christian Gatard les ruptures contemporaines font écho à l’histoire du monde. Pas d’histoire humaine sans fractures suivies de sutures. C’est le rôle symbolique des carrefours et des artistes. Les carrefours raccommodent les territoires et les artistes fabriquent les mythes de réconciliation avec le vivant.

Bientôt en librairie.

Ce millénaire va vite, presque même trop vite, tout change sans arrêt. Les responsables : la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés. Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel. Mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente. Courbe, exponentielle, accélération : ces mots évoquent plutôt la continuité ; et pourtant, nous ressentons tous peu ou prou une singulière impression de rupture ! Rupture… ou pas : telle est la question que le « think tank » Les mardis du Luxembourg s’est posée lors de ses réunions du mardi. Cette question, le groupe de réflexion se l’est très librement posée ; il en débattu ; et chacun a apporté dans cet ouvrage, son point de vue, fruit de ses réflexions et des débats critiques. Trois visions se sont dégagées, optimiste ou pessimiste selon les auteurs : • Vision plutôt historique pour les uns, parce qu’il convient de remettre l’avenir en perspective avec le passé pour mieux l’appréhender • Vision expérientielle pour les autres, parce que la réflexion doit également s’enraciner dans le vécu. • Vision philosophique pour les derniers, parce qu’à un moment, il faut bien tirer des conclusions un peu plus définitives. Rupture … ou pas : finalement, ce sera à vous, cher lecteur, d’en juger

ruptures disuptures


Laissez un commentaire so far
Laisser un commentaire



Laisser un commentaire